UNE PHILOSOPHIE D’ÉLEVAGE

11 juin 2021 · Talma Auction

Impliqué depuis de nombreuses années dans les instances de la filière équine en France, Michel Guiot est avant tout un passionné et un amoureux du Selle Français. « Nous avons sélectionné des lignées pures Selle Français au départ et toutes très connues sur performance. Souvent sur ces lignées, nous avons été chercher une fois un très bon reproducteur étranger testé sur performance. C’est comme cela que nous avons été à Cento, Carthago, Catoki, Contender. Notre objectif était de ramener de la force et nous avons conservé toutes les filles de ces étalons-là. Nous les recroisons ensuite avec du Selle-Français et en général, nous restons sur du Selle Français pour la suite. Tous nos chevaux sont testés sur performance en évoluant en concours au minimum de 4 à 6 ans et notre objectif est de garder les meilleures filles à l’élevage. » 
Le patrimoine génétique est un véritable Leitmotiv à l’élevage de Talma et c’est aussi pour cette raison que le choix des mâles se fait selon trois groupes bien définis : « Nous aimons utiliser de jeunes étalons toujours avec une formidable génétique que nous testons avec un tiers de nos juments. Le deuxième tiers de nos juments vont à des étalons très confirmés comme Mylord Carthago, Quick Star ou Baloubet du Rouet alors que pour le dernier tiers, nous tentons d’utiliser des étalons commerciaux qui ont le vent en poupe toujours avec une bonne génétique mais vraiment dans l’optique de faire du commerce ».
Mais outre les origines, les conditions d’élevage sont aussi très importantes et influent sur la santé des chevaux. Une fois de plus, Michel Guiot, docteur en médecine vétérinaire, comme sa fille et son épouse, est bien au fait de cette problématique. « Nous avons la chance de vivre en Argonne, une région mitoyenne entre les Ardennes, la Meuse et la Marne. C’est une région très boisée et très herbagère avec de très bonnes pâtures. Le succès de notre élevage repose aussi sur la qualité des herbages dont nous disposons car nous n’élevons pas les chevaux aux granulés chez nous, mais bien à l’herbe et avec du foin en hiver que nous produisons nous-mêmes. Les chevaux vivent dehors de la fin mars à la mi-décembre. Le restant de l’année, ils sont dans des stabulations libres où ils peuvent voyager et sortir tout en disposant de foin à volonté. Cela nous procure des chevaux résistants avec de bonnes visites vétérinaires. Nous réalisons des bilans radiographiques à la fin de l’année de 2 ans de nos chevaux et ceux qui ne sont pas satisfaisants ne sont pas conservés. » Mais la volonté est aussi de permettre à ces jeunes chevaux de pouvoir vivre une vie de cheval durant leurs années de croissance. « La chance également pour un élevage conséquent comme le nôtre est de pouvoir faire des lots importants et homogènes. Le cheval a un esprit grégaire et il est important qu’il puisse grandir en troupeau. Ces lots restent ensemble jusqu’à leurs trois ans. Je pense que c’est la manière dont les chevaux se sentent le mieux »

 

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